Opinion. Victoire de la gauche progressiste à New York : le début d’un bouleversement politique majeur ?
L’élection récente à New York, remportée par Zohran Mamdani, candidat socialiste démocrate et progressiste, marque bien plus qu’un simple changement de leadership dans la plus grande ville américaine. Elle illustre la déroute électorale des droites conservatrices et des réseaux d’influence milliardaires, y compris ceux liés aux lobbies sionistes, une tendance qui pourrait annoncer un basculement politique plus large aux États-Unis et en Europe.
Une victoire symbolique contre l’oligarchie milliardaire et les réseaux puissants
Zohran Mamdani, jeune élu du Queens, a conduit une campagne centrée sur les urgences populaires : logement, accès aux services, réduction des inégalités. Contre lui, s’opposaient Andrew Cuomo et d’autres figures soutenues par de puissants intérêts financiers et médiatiques, largement aidés par des milliards de dollars issus de donateurs conservateurs et de super PAC. Sa victoire traduit un rejet net de cet ancien pouvoir allié aux milliardaires et aux réseaux sionistes influents à New York, historiquement liés aux conservatismes américains et israéliens.
Comme l’analyse Eric Blanc dans The Guardian, cette victoire n’est pas une simple anomalie mais la confirmation que la politique progressiste, portée par une mobilisation populaire et organisée, peut venir à bout des bastions établis de la droite et de l’oligarchie. Une telle dynamique témoigne d’une crise profonde des forces conservatrices occidentales qui, pour beaucoup, sont associées à des politiques ayant des liens rapprochés avec les politiques meurtrières en Palestine, ce qui alimente un rejet plus global des influences israéliennes dans la politique occidentale.
Leçons de New York pour l’Europe : un espoir pour la gauche authentique
La victoire de Mamdani à New York trouve un écho en Europe, où les gauches authentiques qui refusent les compromis avec les intérêts milliardaires ou sionistes commencent à s’imposer face aux droites conservatrices. L’exemple de l’Irlande, avec la spectaculaire élection de Catherine Connolly, illustre un mouvement similaire où des figures progressistes réussissent à émerger sur la scène politique, portées par des coalitions populaires. En France, la montée de La France Insoumise (LFI) et de Jean-Luc Mélenchon peut être perçue comme partie intégrante de cette vague, offrant une alternative crédible aux droites classiques et identitaires.
Si cette dynamique se confirme, elle pourrait restructurer radicalement les équilibres politiques en Occident, en donnant à la gauche sociale et populaire, à la fois écologiste et solidaire, une réelle capacité d’alternance. Cela signifierait la fin de l’hégémonie des élites conservatrices et des réseaux d’influence des oligarchies transnationales qui ont longtemps façonné les politiques au détriment des classes populaires.
Des obstacles majeurs à surmonter
Cependant, rien n’est gagné pour autant. Les gauches progressistes doivent encore relever plusieurs défis cruciaux. Elles peinent souvent à construire des alliances larges capables de rassembler les travailleurs, les migrants, les habitants des quartiers populaires et les précaires. Par ailleurs, les droites conservatrices conservent d’importants moyens financiers et médiatiques, et elles ne renonceront pas facilement à leurs positions. Les campagnes de peur, les campagnes de désinformation, l’instrumentalisation totales des médias mainstream au service des identitaires et les alliances d’intérêts peuvent encore influencer profondément le jeu politique dans les mois et années à venir.
La victoire à New York est avant tout une première étape. Elle montre que l’oligarchie politique et financière est vulnérable, mais pour que ce changement prenne racine, il faudra construire une organisation populaire forte et unie, capable non seulement de gagner les élections, mais aussi de mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins concrets de la majorité.
La victoire de Zohran Mamdani à New York est un signe fort de la défaite actuelle des droites conservatrices, milliardaires et des réseaux d’influence sionistes aux États-Unis. Elle ouvre une porte d’espoir pour les gauches progressistes en Occident, à condition qu’elles parviennent à s’unir et à construire une majorité durable. Ce scrutin est un avertissement pour les élites traditionnelles : le temps des pouvoirs opaques et corsetés est peut-être en train de céder la place à une nouvelle ère politique, plus attentive aux aspirations populaires et aux droits humains universels. En attendant, restons vigilants mais confiants, car cette victoire est une étincelle politique d’importance majeure. Félicitations aux New-Yorkais qui ont su résister aux pressions des puissants lobbies économiques et politiques.
Samir pour ALG247.COM
