Ambitions israéliennes : fracture entre positions arabes officielles et attentes des peuples
Après les récentes déclarations arabes sur la scène internationale, la réalité diplomatique demeure inchangée. Les actions concrètes restent absentes, révélant une différence majeure entre postures publiques et politique réelle des Etats arabes, sous l’œil attentif des puissances occidentales dominantes.
Les faits : un rejet affiché, des résultats absents
Dès l’ouverture du dernier sommet arabo-islamique au Qatar, les dirigeants du Moyen-Orient ont dénoncé, d’une seule voix, les offensives et les ambitions d’Israël dans la région. Devant les caméras, la condamnation paraît ferme : refus de la normalisation, annonces de sanctions, promesses inédites. Pourtant, aucun mécanisme de pression ou de sanction n’a été activé. La posture, répétée à chaque crise, contraste avec l’immobilisme persistant sur le terrain.
Derrière les rideaux : docilité diplomatique
Les Occidentaux le savent : derrière les grands discours, les régimes arabes composent avec Israël et les alliés américains. Les négociations bilatérales, conclues hors micro, témoignent d’une volonté de stabilité et de préservation des intérêts de ces dirigeants en mal de légitimité dans leurs pays respectifs. La disparité entre les annonces officielles et l’action diplomatique réelle est flagrante. Les gouvernements arabes, soucieux de leur maintien, privilégient la discrétion et la soumission tacite, même lorsque la rhétorique publique reste virulente.
Fracture entre élites et sociétés arabes
La crise est profonde. Les peuples, largement solidaires du combat palestinien, considèrent ce jeu diplomatique comme un simulacre. Les sociétés civiles, désabusées par la répétition des promesses non tenues, observent le fossé croissant entre leurs aspirations et les stratégies de leurs dirigeants. Malgré leur influence directe sur les régimes, Israël n’a pas réussi à rallier les sociétés arabes à sa cause. Le rejet populaire, porteur de résistance effectif au ambitions israéliennes dans la région, reste le véritable obstacle à une normalisation totale avec les intérêts israéliens.
Au-delà des proclamations, le statu quo prévaut. Si Israël impose sa volonté aux dirigeants arabes, il fait face à une résistance populaire solide et durable. Désormais, la fracture entre gouvernements et sociétés civiles s’installe comme le principal paramètre d’incertitude au Moyen-Orient.
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